v. a., égorger, couper le col. — A la campagne on n'est jamais embarrassé pour recevoir un ami : on égosille un poulet ou un canard, s'il le faut. — « A force de crier, il s'est égosillé, » c'est-à- dire : il s'est fatigué, irrité, déchiré le gosier. — « L'évêque de Beauvais à la bataille de Bouvines, amena de sa main plusieurs des ennemis à raison et les donnait au premier gentilhomme qu'il trouvait à égosiller ou prendre prisonnier. » (Mont.) BESCH. : égosiller, égorger, tuer. Peu usité dans ce sens. — ACAD. et BESCH. : s'égosiller en criant.
Source documentaire ?
Dictionnaire des locutions populaires du bon pays de Rennes-en-Bretagne - Coulabin, Henri - 1891 - Rennes : Hyacinthe Caillière - ECLIM0001 - p. 144
Type de document
Ecrit - Document écrit
Contributeur, -trice
Chubri
Numéro de fiche
AA0724
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