v. a., et s'émeiller, v. pron., étonner ; s'étonner. — « Un rien l'émeille », l'embarrasse. — « J'en suis tout émeillé, » émerveillé. — Anciennement s'esmayer. Mais, je vous prie, mon sauf-conduict ayons Et de cela plus ne nous esmayons. Cl. Marot. Ne sait que faire……. moult s'esmaie…….. A donc Issengrins (le loup) fort s'esmaie. Le Roman de Renart. NORM. : émeillé, adj., (orne), qui est en émoi, inquiet. CENTRE : s'émeier, s'éméjer être en peine, avoir de l'inquiétude.
Source documentaire ?
Dictionnaire des locutions populaires du bon pays de Rennes-en-Bretagne - Coulabin, Henri - 1891 - Rennes : Hyacinthe Caillière - ECLIM0001 - p. 147
Type de document
Ecrit - Document écrit
Contributeur, -trice
Chubri
Numéro de fiche
AA0740
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