1 fich de trouvée

        
Form dialèctal ?cocon·niër
Ecrivment d l'ôterrCoconnier
Artiq de lecçiqs, m., marchand d'oeufs, se dit surtout des marchands qui parcourent les campagnes pourvus d'une hotte clissée, destinée à recevoir les oeufs qu'ils achètent dans les fermes. La profession de coconnier tend à disparaître par suite de l'aisance dont jouissent aujourd'hui nos paysans, et de la facilité qui leur est donnée de venir eux-mêmes vendre à la ville leurs produits de toute nature. On appelle pipe de coconnier les petites pipes en terre en usage chez les hommes de cette profession. Plaisante aventure d'un coconnier. — Les hommes de mon temps (et mieux encore les dames) ne voyaient point, sans lui porter envie, le noble marquis I. des N***. Quoique marié à la plus jolie personne de Rennes, qu'il avait enlevée, ce gentleman n'en était pas moins resté le plus aimable des vauriens. Beau joueur, franc buveur, généreux et d'humeur joviale, il était d'une grande popularité dans le canton de H... qu'il habitait une partie de l'année. Dans un de ses fréquents voyages à Rennes, il rencontra un jour un vieux coconnier chargé de sa hotte bien garnie. — « Ah ! te voilà, père Durand ; « tu parais bien fatigué, mon vieux, et pourtant tu « as encore un bon bout de chemin à faire... Il me « vient une idée... monte en croupe derrière moi, et « tu arriveras plus dispos chez ta femme. » — « Oh ! « Monsieur le marquis, y pensez-vous, je n'oserais « jamais... et puis mes oeufs ? — « J'en réponds, « vieux cocon ; ma jument est douce, nous cheminerons tout tranquillement et nous arriverons sans accident, je te le promets. Ton refus me désobligerait, enteuds-tu ? Monte, te dis-je, sans plus de « façons. » Il fallut se rendre, et voilà le père Durand et le marquis s'acheminant vers la ville. Tout alla bien jusqu'à l'entrée de la rue St-Malo ; mais ici le marquis pique sa bête et lui fait prendre le trot. Ce fut alors, pour les habitants de ce faubourg un spectacle des plus réjouissants. Les oeufs cassés tombaient en cascade dans le ruisseau, inondant le dos du bonhomme et la croupe de la jument. On n'oublia de longtemps cette plaisante aventure. Il va sans dire que le marquis paya généreusement le plaisir qu'il s'était donné. Il mourut hydropique, ce qu'il ne pouvait comprendre, disait-il plaisamment, n'ayant de sa vie bu une goutte d'eau. NORM. : coconnier, m. sg
Endret d'uzaïjNon renseigné
Sourç doqhumentérr ?Dictionnaire des locutions populaires du bon pays de Rennes-en-Bretagne - Coulabin, Henri - 1891 - Rennes : Hyacinthe Caillière - ECLIM0001 - p. 91
Sortt de doqhumentEcrit - Document écrit
Aportou, -ouerrChubri
Limerot d fichAA0466
AvèrtismentLa fich-çi ée en·n atentt de tretment. Pourr nen savaer davantaïj, clliqée don ici.
Afichë toutt lé don·née
Afichë mein d don·née