s. f., petit alphabet. — Dans mon enfance, (je suis né en 1810), nous apprenions à lire dans un petit alphabet qu'on appelait croix-de-Dieu. Il devait son titre à une croix grecque qui précédait la lettre A, devenue ainsi la seconde lettre de l'alphabet, car nous disions : Croix-de-Dieu, A, B, C... — Je me souviens d'avoir été sévèrement puni, pour avoir, par négligence, perdu ma Croix-de-Dieu. Cet alphabet semble, comme son nom l'indique, avoir été mis en usage dans toutes les écoles du Royaume, et cela à une époque assez reculée, par l'autorité ecclésiastique. Molière et La Fontaine l'ont employé. — Voyez la comédie « Monsieur de Pourceaugnac», acte 1, scène VII : « C'est un homme qui sait sa médecine à fond, comme je sais ma croix de par Dieu... » (Molière). — « Je n'ai jamais appris que ma croix de par Dieu. » (Les Devineresses.La Font.)
Endret d'uzaïj
Non renseigné
Sourç doqhumentérr ?
Dictionnaire des locutions populaires du bon pays de Rennes-en-Bretagne - Coulabin, Henri - 1891 - Rennes : Hyacinthe Caillière - ECLIM0001 - p. 109
Sortt de doqhument
Ecrit - Document écrit
Aportou, -ouerr
Chubri
Limerot d fich
AA0550
Avèrtisment
La fich-çi ée en·n atentt de tretment. Pourr nen savaer davantaïj, clliqée don ici.