V. a., pour détourner. — «Les ouvriers, sont très pressés, il ne faut pas les détourber, » les déranger de leur ouvrage. — « Comment voulez vous qu'il finisse ? Vous le détourbez sans cesse. » — Montaigne a dit : « La licence des jugements est un grand détourbier . (Liv. 2, ch. 26). « L'avare n'a pas de plus grand détourbier que lui-même. » — Dans une lettre à Catherine de Médicis, Ramus se plaint que les auditeurs qui assistent à ses cours sont incessamment « troublés et détourbis par les cris des crocheteurs et des lavandières ». Paix est trésor qu'on ne doit trop louer : Je hé guerre ; point ne la doy priser ; Destourbé m'a longtemp soit tort ou droit. De veoir France que mon cueur amer doit. (Charles d'Orléans.) NORM. : détourber, déranger, troubler, gêner. Détourbier, détourbement, dérangement. — Vieux Fr. : destourber, détourner, empêcher, troubler. Distubare, deturbare. detourber chez les Picards, (DUC).
Endret d'uzaïj
Non renseigné
Sourç doqhumentérr ?
Dictionnaire des locutions populaires du bon pays de Rennes-en-Bretagne - Coulabin, Henri - 1891 - Rennes : Hyacinthe Caillière - ECLIM0001 - p. 128
Sortt de doqhument
Ecrit - Document écrit
Aportou, -ouerr
Chubri
Limerot d fich
AA0648
Avèrtisment
La fich-çi ée en·n atentt de tretment. Pourr nen savaer davantaïj, clliqée don ici.